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Sur l’anesthésie générale

À partir de quel moment ne dois-je plus ni manger ni boire avant l’opération ?

L’anesthésie générale abolit non seulement la cons-cience et la douleur, mais aussi les réflexes protecteurs comme la toux et la déglutition. Le danger est donc présent de voir remonter le contenu gastrique, ceci provoquant un envahissement du poumon de conséquence grave. Plus l’estomac est plein et plus le dernier repas est récent, plus ce risque est élevé.

Respectez donc, pour votre propre sécurité, un jeûne d’au moins 6 heures pour les aliments solides et de 2 heures pour les liquides clairs (thé ou café noir sucrés, eau non gazeuse, jus de fruit sans pulpe). Une gorgée d’eau vous est proposée pour votre prémédication ou votre traitement habituel.

En combien de temps m’endormirai-je ?

Les produits d’anesthésie modernes nous permettent de vous endormir de façon rapide et douce. Que ce soit par injection des produits dans la perfusion ou par inhalation d’un gaz anesthésiant, vous vous endormirez au bout de 30 ou de 60 secondes.

Aurai-je très mal après l’opération ?

Les produits d’anesthésie modernes nous permettent de vous endormir de façon rapide et douce. Que ce soit par injection des produits dans la perfusion ou par inhalation d’un gaz anesthésiant, vous vous endormirez au bout de 30 ou de 60 secondes.

Aurai-je très mal après l’opération ?

Les douleurs post-opératoires ne peuvent hélas pas être évitées complètement. Cependant, elles peuvent être réduites à un niveau tout à fait supportable. Le besoin en antalgiques (médicaments contre la douleur) dépend de la nature de l’opération. Avant la fin de l’intervention, nous débutons l’analgésie post-opératoire que nous adaptons ensuite à vos besoins. Pour des interventions plus lourdes, une anesthésie loco-régionale peut être nécessaire pour traiter efficacement la douleur après l’opération :
analgésie péridurale pour des opérations au niveau du ventre ou du poumon, un bloc ou un cathéter péri-nerveux pour les interventions de la main, du bras, de la jambe ou du pied. Votre anesthésiste vous en parlera le cas échéant.

Y a-t-il un risque pour que je ne me réveille plus ?

De nos jours, l’anesthésie est plus sûre que jamais. Ceci grâce aux médicaments nouveaux et aux moyens modernes de surveillance. Malgré tout, les complications mettant en jeu le pronostic vital sont, bien qu’extrêmement rares, encore possibles aujourd’hui. Le risque dépend essentiellement des maladies pré-existantes et de la nature de l’opération. Pour un patient en pleine forme physique qui doit subir une intervention limitée, les risques sont minimes.

Aurai-je des nausées après l’opération ?

Nausées et vomissements étaient autrefois indis-sociables de toute anesthésie. Les médicaments actuels provoquent beaucoup plus rarement ces effets secondaires très désagréables et certains d’entre eux contribuent même à les éviter. Cependant, nous ne pouvons pas vous garantir un réveil sans nausée ni vomissement. Leur fréquence et leur degré dépendent de votre disposition personnelle et de la nature de l’opération. Si vous êtes sujet aux vomissements, le nécessaire sera fait pour les limiter au maximum.

Quand pourrai-je recommencer à manger et à boire ?

Quand vous serez bien réveillé, de retour dans votre chambre et votre douleur bien calmée, vous pourrez vous réalimenter (de l’eau d’abord, puis du « léger »).
Pour certaines opérations vous devez rester à jeun, même après l’opération. Votre chirurgien et votre anesthésiste vous donneront de plus amples informations.

Quand serai-je vraiment bien réveillé(e) ?

Les produits anesthésiants nous permettent de moduler l’anesthésie d’une façon très précise. Quelques minutes après l’opération, vous commencez à vous réveiller, à respirer spontanément, à récupérer vos réflexes protecteurs et à reprendre contact avec nous. Pour vraiment communiquer avec votre entourage et vous consacrer à des activités comme lire ou regarder la télévision, il vous faut attendre 1 heure, voire plusieurs heures, en fonction de la nature et de la durée de l’intervention et en fonction de vos besoins en antalgiques.

Sur l’anesthésie loco-régionale

L’anesthésie loco-régionale sera-t-elle suffisante pour toute la durée de l’intervention ?

Oui, normalement, l’anesthésie loco-régionale couvre tout le temps opératoire. Pour les interventions très longues, un cathéter sera mis en place, qui permettra à tout moment l’injection d’une dose supplémentaire d’anesthésique.

Est-ce que j’aurai mal si l’opération se prolonge de façon inattendue et si l’anesthésie devient insuffisante ?

Non, l’anesthésiste peut vous injecter des antalgiques supplémentaires dans la perfusion ou pratiquer à tout moment une anesthésie générale si l’anesthésie loco-régionale devient insuffisante.

Est-ce que je reste réveillé(e) pendant l’opération ?

Si vous le souhaitez, vous pouvez rester éveillé(e) et conscient(e) pendant l’opération, sans pour autant avoir mal. Cependant, certains patients préfèrent dormir légèrement grâce à l’injection d’un sédatif. En outre, vous pouvez, pour vous détendre, écouter votre musique préférée à l’aide d’un casque.

Est-ce que je peux regarder l’opération ?

Non, vous ne pouvez pas regarder l’opération, à l’exception par exemple des arthroscopies sur un écran de télévision.

À quelle vitesse agit l’anesthésie loco-régionale ?

L’effet des anesthésiques locaux se produit généralement en quelques minutes. Cependant, dans certains cas, l’installation de l’anesthésie peut durer plus longtemps.

L’anesthésie loco-régionale peut-elle provoquer des lésions nerveuses définitives ?

Tous les matériels, tous les médicaments et toutes les techniques de l’anesthésie loco-régionale ont été développés dans le but de minimiser le risque d’une lésion nerveuse. Les atteintes nerveuses définitives ne se rencontrent guère aujourd’hui.

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